• Je te donne la plume

    Là où se racontent des histoires, où se posent des petites notes griffonnées sur le papier, des projets d'écriture et des essais littéraires de l'Utopim'ste.

  • La Guilde des B.A.N.I.T. à lire bannis c'est un projet d'écriture à plusieurs mains, pas que les miennes donc... ;)

    C'est un projet débuté il y a quelques années maintenant, actuellement en friche et mené à l'origine par Becky, Merry, Léoly, Cagouille et moi. L'histoire type jeu de rôle de cinq héroïnes adaptées de nos personnalités chacune ayant créé son personnage dans un monde fantastique où une guerre froide sévit entre les terres magiques et l'empire steam-punk. Dans leur périple, elles remontent vers le Nord, la capitale, pour se venger du dictateur en place et unifier sans le vouloir la résistance. Avec c'était un beau prétexte des dessins à l'appui, des sketch en BD, des cartes du monde, des fiches personnages, une chronologie historique, des bouts d'histoires parallèles et etc. Nous avions créé une plateforme privée pour partager nos trouvailles et créations qui est aujourd'hui à l'abandon. Voici un petit aperçu en image des personnages de la guilde des B.A.N.I.T (les initiales des personnages dans l'ordre : Beriadwen, l'elfe guérisseuse, Ana-Lyza, la mage cagouille, Nola Steel, l'élémentaire de métal, Itsuski soleil rouge, la pirate et Tsumeta Boshi, le loup-garou)

    BeriadwenAna-LyzaNola SteelIstuski soleil rougeTsumeta Boshi

    Je vous livre ici le prologue rédigé de mes propres mains :p ou plutôt les épisodes pilotes qui sont restés cachés pendant tout ce temps. Seul l'avenir nous dira s'ils sortiront ou non de l'oubli ! ;) Cliquez sur les liens pour accéder aux épisodes et Enjoy it !

     

    La rencontre épisode pilote #1 - Quand Béri rencontre Ana

    La rencontre épisode pilote #2 - Incontrôlable Itsuski 

    La rencontre épisode pilote #3.1 - Itadakimasu Tsumeta Boshi  et #3.2 -  Suite et fin

    La rencontre épisode pilote #4 - Nola Steel vers le Nord 

     

     

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  • (petit texte en prose inspiré du bruit)

    Du Silence... 

    « Le silence est d’or. » Non, le silence dort à jamais. En fait le silence n’a jamais existé. Même si nous crions au silence, le silence ne se fait. Car même au cœur de la nuit, au milieu de nulle part, nous pouvons entendre le vent faire frémir les feuillages, les grillons, les oiseaux et les grenouilles chanter quand viennent les beaux jours. Même jusqu’au son métronome de notre respiration, notre cœur battant ou notre peau frissonner brisent la fraicheur de la nuit silencieuse.

    Le silence ne sera jamais, peut-être seul les sourds connaissent ce son appelé "silence" et encore… Ils peuvent imaginer le bruit que fait chaque mouvement, chaque geste, chaque chose et y associer un son, même inaudible, même muet. Le silence n’existe pas. Et si un jour, nous l’entendions, il nous réveillerait sûrement. Il nous glacerait le sang, car le silence n’est pas naturel.

    Alors pourquoi parler de silence, quand on le craint et qu’on ne peut le saisir ? Le silence est plus précieux que l’or, s’il est si rare qu’on ne peut l’obtenir. Pourtant on hurle toujours au silence sur cette Terre, alors que ce que l’on désire... c’est juste du calme, un peu de tranquillité, de paix et un son en sourdine, délité, apaisé. Cependant on demande encore et toujours ce silence, synonyme de mort et d’anormalité. Si nos acouphènes bourdonnent, nous ne connaitrons plus jamais un semblant de silence. Ce silence fabriqué, ce silence incertain qui fredonne encore et dont on ne voit pas la fin.

    Pardonnez ce silence, mais si l'on se tait, c’est pour éviter de dire ce qui pourrait fâcher... Voyez-vous quand on ne sait pas retenir sa langue, dire des mensonges et enjoliver sa voix, on préfère le silence. Et si nous ne savions parfois, plus nous taire et passer sous silence ? S'il fallait briser le silence pour ne se taire plus encore au delà… Pour ne plus cautionner ce silence, ne plus y être réduit et s'insurger soudain.

    On m’avait appris pourtant « Quand on ne sait pas on se tait », on m’avait appris le silence, mais aussi la vérité. Si j’hésite, si je doute, j’ai besoin d’y penser, permettez en silence que j’y songe en paix…

     

    L'Utopim'ste

     

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  • L'Utopim'ste vous raconte des histoires #1

    En souvenir d'un voyage en Italie au travers d'une vallée des nuages qui a inspiré cette petite histoire ;)

    Là où naissent les nuages...

    ~ Prologue ~


    
Dans une vallée perdue à l’est, entre les deux plus hautes chaînes de montagnes du continent : les Cris de Banshees et les Monts des Erynnies, coulaient les Néphélées. Des petits torrents entrelacés que l’on pouvait entendre chanter joyeusement. Malheureusement c’était tout ce qu’on en discernait. On ne pouvait contempler guère loin, au travers de la brume qui stagnait en permanence dans le creux du vallon. Elle était là, envahissant le petit village paisible, comme à son habitude. C’est de cette vallée cachée parmi les hautes montagnes que provenaient les nuages de la totalité du globe. C’est là qu’ils naissaient pour ensuite rejoindre le monde extérieur. Là, au cœur de la vallée des Néphélées. En contre-bas du village, se tenait un grand et profond lac, tout aussi calme et tranquille. Celui-ci aurait pu refléter le paysage environnant, s’il n’était pas caché par les nuages bas qui s’y formaient perpétuellement.


    
C’est là aussi, dissimulés, bien à l’abri du monde extérieur, que vivaient les bergers des nuages, chargés de veiller sur eux. Le hameau de Kuraokami, devenu ce village au fil du temps, leur servait de logis. Il était constitué de quelques petits chalets de bois, que le campanile rythmant le quotidien des bergers, dépassait de quelques mètres. Il sonnait avec allégresse chaque mélodie à toute heure du jour et de la nuit. On ne le distinguait parfois qu’à peine avec les yeux, mais ses sons mélodieux étaient eux perceptibles à plusieurs kilomètres à la ronde. Lors des Grands Départs cependant, il sortait de sa brume perpétuelle. Ces jours là, lorsque les premiers vents soufflaient, dégageant le village des nuages bas qui l’encombraient, sa forme se détachait clairement. Résonnait alors loin dans la vallée une symphonie incroyable. Elle annonçait la mise en marche des troupeaux groupés de nuages vers le reste du monde. Bien que presque invisible le reste du temps, il était toutefois là, fier et droit, trônant au milieu de ce village tranquille et serein que rien ne perturbait. Personne n’était encore parvenu à remonter la source des nuages, et pénétrer dans la vallée des Néphélées. Personne non-plus, dans le hameau, n’avait eu encore l’idée ou l’envie de partir à la découverte du monde extérieur et de sortir de la vallée secrète. Tout y était si calme et paisible, comme les bergers eux mêmes.


    
Le cycle se déroulait ainsi. D’abord les nuages naissaient au dessus du lac de l’Oiseau-Tonnerre, sombre, vaste et profond. Ils grandissaient, dans la vallée des Néphélées, aussi appelée vallée des nuages. Ensuite, quand se levait les vents d’Autan, ils se mettaient en marche, et partaient vers le monde, guidés par les bergers des nuages. Les gardiens les accompagnaient jusqu’à la sortie de la vallée perdue, aux Portes du Soleil. Tel en était-il depuis la nuit des temps, et tel en serait-il jusqu’à la fin du monde. Ils vivaient ainsi en parfaite harmonie avec la nature qui les environnait et en autarcie complète. Bien trop occupés par leurs propres tâches ancestrales, ils se moquaient bien de savoir comment marchait le reste du globe et étaient bien contents d’en être ignorés...

    En effet, pour eux leur petit monde commençait sous les cascades de l’Esprit du Vent et s’arrêtait aux Portes du Soleil, là où les Néphélées se jetaient dans le vide. Le précipice ainsi formé, constituait une barrière naturelle qui surplombait une grande étendue d’eau. Plus grande que le lac, elle s’étendait à perte de vue, scintillante d’or. Elle reflétait le soleil, presque inconnu du reste de la vallée des Néphélées, prise elle, sous une constante masse de nuage. Sur cette immense étendue d’eau dorée s’affrontaient les vents de toutes directions qui murmuraient en permanence. C’est donc naturellement que les bergers avaient fini par nommer cet endroit la Grande Plaine d’Eau ou les Murmures Dorés.


    
Les bergers qui habitaient la vallée cachée, perdue au cœur des deux hautes chaines de montagnes étaient des grimpeurs hors-pairs. Ils étaient très endurants, habitués à un climat et à une vie rudes. En effet, pour rejoindre le village depuis le lac de l’Oiseau-Tonnerre, là où naissaient les nuages, il fallait remonter le passage d’Eol. Pour cela, ils devaient passer par une sente sinueuse, très à pic, qui s’aventurait jusque sous les chutes de l’esprit du Vent. Les cascades, parfois gelées lors des Grands Froids, étaient capricieuses et dangereuses. Surtout de par les nombreuses bourrasques qui s’y engouffraient, glaçant l’atmosphère qui y régnait. Kuraokami, le village des bergers, se situait tout en haut du col des Sylphes, à plus de 2 500 m d’altitude. Ce n’était pourtant pas le col le plus haut des deux chaines montagneuses qui l’entouraient, mais l’ascension en était ardue et réservée à des alpinistes chevronnés, expérimentés et, bien entendu, équipés. Rejoindre le village depuis le lac prenait, à minima, deux bonnes heures de marche. La descente était elle plus rapide fort heureusement.


    
Le voyage vers les Portes du Soleil était lui encore plus long, et bien que moins ardu, il pouvait s’avérer tout aussi dangereux. Il prenait une bonne semaine à achever, et ce, afin de traverser la vallée à pied de bout en bout. Les bergers l’effectuaient en groupe généralement, à tour de rôle. Car à chaque arrivée des vents d’Autant, ils guidaient l’amas de nuage accumulé dans la vallée des Néphélées. A la basse saison, celle de l’Autant Blanc, annonciateur de beau temps, les bergers pouvaient effectuer le trajet deux fois par mois. Par contre, lors des Autants Noirs, chargés de pluie, cela pouvait aller jusqu’à six fois, pour les mois les plus chargés. Il fallait évacuer rapidement les nuages grisâtres et orageux, avant qu’ils n’éclatent sur la vallée des Néphélées. Ces trajets là étaient plus fastidieux et arriver au bout était un soulagement. Les monts jumeaux, Fuujin et Raijin, qui gardaient l’entrée de la vallée des nuages, de part et d’autres des Portes du Soleil, n’étaient visibles que lorsqu’on touchait au but. C’est pour cela que les bergers les vénéraient autant que des divinités. Le rite initiatique pour devenir un vrai berger accompli, était d’ailleurs de les atteindre en 7 jours seulement, durée d’un cycle des vents d’Autant Noir ou Blanc. Chacun des habitants de Kuraokami avait effectué au moins une fois ce trajet dans sa vie à l’exception peut-être des chefs de clan : les Attaviti.


    
Les vents d’Autant provenaient eux des grottes profondes qui creusaient la roche sous les chutes de l’Esprit du Vent. L’accès en était interdit aux bergers des nuages. Même si l’idée ne leur serait jamais venue de remonter à contre-vent les tunnels glacials de ces cavités profondes pour en connaître l’origine. Ils ne s’y aventuraient qu’en périphérie et seulement pour y rencontrer leur chef de clan, généralement un ou une sage, renommé(e) invariablement Attaviti. Il ou elle vivait là en ermite et en gardait symboliquement l’entrée. En plus de ce rôle particulier de sentinelle qui lui était totalement dévolu, on lui rendait généralement visite pour connaître en avance l’arrivée des vents d’Autant, ou pour tout autre évènement météorologique affectant la vie du village. Ainsi les bergers pouvaient mieux se préparer aux Grands Départs, mais aussi à chaque épreuve de leur vie de gardien des nuages. A la fois veilleur, sage érudit, conseiller, et encore bien d’autres choses, l’Attaviti était indispensable aux bergers. Il ou elle se devait donc de ne quitter le village sous aucun prétexte.

    Car seul(e) l’Attaviti possédait le don d’Aeolus, celui de lire précisément les vents. Tout enfant naissant avec ce don était alors confié à l’Attaviti en place, pour qu’il ou elle transmette son rôle de chef du village. Quand il ou elle estimait que son successeur était prêt, l’ancien chef de clan s’aventurait dans les boyaux gelés des grottes venteuses et inhospitalières pour y mourir, cédant ainsi sa place. Et ainsi naissait un ou une nouvelle Attaviti qui perpétrait le nom et servait à son tour de guide pour le peuple paisible des bergers des nuages.


    Tel en était-il depuis la nuit des temps, et tel en serait-il jusqu’à la fin du monde...
    



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  • Pour ce qui se demande encore, pourquoi j'ai un ancien site intitulé "La Compagnie IwikiwI" ainsi que des dessins de personnages digne de jeux de rôles ou de saga audio, dans la catégorie archive, voici la réponse !

    Le projet "Compagnie IwikiwI" c'est un vieux projet des années lycées qui remonte à 2007 ! Il fête quasiment ses dix ans quoi XD ! C'est un projet à plusieurs au départ qui s'inspirait des sagas audios de l'époque qu'on aimait écouter, j'ai nommé Reflets d'Acide dont je vous ai déjà parlé et le Donjon de Naheulbeuk ou les aventuriers du Survivaure... Il s'inscrit donc dans la catégorie "histoire d'une bande de jeune qui créait une compagnie de bras cassé dans le but d'être des héros, mais c'est pas gagné". C'est l'histoire d'un monde magique complètement déluré où tout est possible, le meilleur comme le pire, enfin surtout le pire...

    Si à la base les personnages ont été adaptés de notre bande d'amis en forçant leurs défauts dans le but de les caricaturer, ils ont quelques peu déviés, tout au long des épisodes, pour ne garder sommes toutes que des traces de ce qu'ils étaient : physiquement et moralement, et ce pour coller au mieux aux idées de scénarios...C'est présenté sous une forme entre la pièce de théâtre (pour les dialogues des persos) et le roman d'aventure (pour la narration) un peu comme un script de BD quoi.

    Il s'avère que j'ai continué le projet, plus ou moins seule dans mon coin, parce que j'aimais narrer les aventures de mes petits personnages auxquels je me suis fortement attachée. J'espère donc, que pour ceux qui connaissent déjà le projet et le groupe de base, vous me pardonnerez les écarts à la réalité qu'ont suivi les personnages initiaux et que vous vous amuserez à reconnaître parfois des traits véridiques...

    Bon mais pourquoi en parler maintenant ? Parce qu'il s'avère qu'il y a trois, quatre ans, (ça remonte encore) je m'étais repenchée sur le projet de plus près et que j'avais relu et remodifié les épisodes et avancé un petit peu dans l'histoire... Et que je me suis enfin décidée pour m'occuper de la mise en page travail ingrat et hyper pénible pour que ce soit lisible -_-  BREF ! Je me suis dit que ça pourrait être sympa de les repartager ici, et si ça vous plaît, peut-être que je me repencherais plus sérieusement, sans tomber promis ! Dans la suite de ces aventures !

    Avertissement : Prenez votre second degré (voir même le troisième), vos sarcasmes, votre humour noir ainsi que vos répliques cultes et références culturelles pour suivre notre narratrice, qui sera votre initiatrice dans cette plongée au cœur de l'épopée de la Compagnie IwikiwI !

     

     

    Liste des épisodes :

    Prologue

    Ep.1 : Labo minable et effroyable rentrée de la Compagnie Iwikiwi

    Ep.2 : Enfin de l'action dans la Compagnie !

    Ep.3 : Le départ quelque peu prématuré de la Compagnie

    Ep.4.a. : L'Âge de glace 3 (ouais du coup c'est plus trop d'actualité je sais...)

    Ep.4.b. : Aladdin et Compagnie

     Ep.4.c. : Lapin, Grands arbres, monstres inconnus et boulettes en tout genre ...

    Ep.4.d. : Le marais des sorts et autres contes ou le double-je de Strange

    Ep.5 : Que-sais-je sur la formation des cataclysmes ?

    Ep.6 : Les missions d'intérêts généraux pour les nuls

    Ep.7 : L'épisode sans nom mais avec des non !

    Ep.8 : Ainsi parlait Monsieur Isopode

    Ep. 9 : Des gaffes et des dégâts

    Ep. 10 : Où il est question de la prophétie des lunes bleues

    Ep. 11 : La prophétie se réalise, ou pas. Enfin peut-être, enfin je sais pas.

    Ep.12 : La Quest 0.3. est amorcée...

     

     

    Edit 2021 : les épisodes en gras, taille 14 sont les nouvelles versions, relue en 2021, les épisodes avec lien, taille 12 sont les relectures de 2017 et enfin les sans lien sont les épisodes écrits, en cours de relecture et publication (que vous pourrez parcourir très bientôt je l'espère). Enfin, pour ceux qui veulent en savoir plus suivez le lien de l'ancien blog, il vous montrera les épisodes d'origine ainsi que les bonus suivants : personnages, cartes du lycée, épisodes vidéos et hymne.... Sur ce bonne découverte !

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