• Virée dans les jardins d'eau de Carsac-Aillac

    Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2

    Ah la Dordogne ! De beaux villages pittoresques de pierres calcaires blanches et ocre, une histoire qui nous permet de nous intéresser de près à la Préhistoire et au Moyen-Age, des spécialités alléchantes, ... Et quand arrivent les beaux jours, en plus des bastides médiévales on peut pénétrer dans les parcs et jardins, dont quelques uns sont classés et se laisser guider au grès des envies.

    En cette période de l'année, autour de juin et pendant l'été je vous conseille un endroit paradisiaque pour qui s’intéresse aux plantes aquatiques et à l'Asie aussi ;) : les jardins d'eau de Carsac-Aillac qui présentent de beaux spécimens de Nymphéas (nénuphars) et de Lotus ! :) Ce sont des bassins aménagés sur 3 Ha environ avec plus de 85 espèces de lotus et nymphéas présentes.

    Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2

    On y pénètre par un beau labyrinthe aquatique de passerelles en bois posées sur l'eau des bassins, arrosé en son centre par des fontaines, et fortement agréable par temps caniculaire ! On peut y admirer entre-autre, des carpes, des grenouilles mais aussi et surtout de grandes variétés de nénuphars bien entendu. Il y a d'autres bassins aménagés dans d'autres styles, une petite bambouseraie, un ruisseau artificiel qui fait penser à un torrent de montagne mais aussi un étang agrémenté d'un pont japonais qui donne lieu à de belles photos. On se croirait presque dans un tableau de Monet. Dans le même style on retrouve à l'entrée les bassins de carpes koï qui sont très zen et colorés. A côté, les serres proposent des espèces plus tropicales contenant le nymphea géant et de nombreuses laitues et jacinthes d'eau.

    Bref un immanquable que j'apprécie de faire, car un jardin est différent à chaque visite. En plus de s'y promener on peut y acheter des plants pour son propre jardin d'agrément, et on y trouve aussi une banque de graines. Pour en savoir plus c'est par ici sur le site officiel !!  

    Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2Escapade d'un jour en Dordogne... #2

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Il y a quelques temps (lointain) je vous parlais des nuances en traduction et de la question de culture très prégnante dans chaque langue qui a participé à sa formation, sujet très vaste et intéressant à mon avis, surtout quand on apprend ces dites langues. J'ai eu envie de récidiver...

    "Pardon" à la loupe

    Pourquoi ? Et bien parce que j'avais (re)commencé des cours de japonais, et que je venais de finir un livre très intéressant sur la culture nippone intitulé Le chrysanthème et le sabre de Ruth Benedict, un essai commandé par les américains en 1944 parut en 1948 (juste après la guerre) pour mieux comprendre leur adversaire de la Seconde Guerre Mondiale. L'anthropologue y dresse un tableau du système et du fonctionnement de la société japonaise, d'après des témoignages de ressortissants japonais installés aux Etats-Unis et des récits. Sans avoir elle même, posé le pied sur le sol nippon, c'est un sacré challenge ! Au fil des pages, j'étais tombée sur ce fait culturel très intéressant et parlant :

    Les japonais pour dire "merci" utilisent des formulations de politesse d'excuse ! Car culturellement au Japon donner quelque chose à quelqu'un lui rendre service l'aider, c'est lui imposer un ON une "dette" future qu'il doit "rembourser" alors là je vais mettre des guillemets partout, je vous ai fait un topo sur la nuance la dernière fois donc je crois que c'est clair XD. D'ailleurs c'est très étonnant de voir tout le système de ON "dette" qu'ils ont et comment l'imbrication de l'une dans l'autre peut créer des dilemmes incroyables. Notamment parce que les deux ON les plus marquants de la vie d'un japonais sont, celui qu'il doit à l'empereur, et on comprend aisément, pourquoi ce fut si important lors de la Seconde Guerre Mondiale et celui qu'il doit à sa famille, notamment ses parents, qui l'ont élevé et cela explique la vie commune de plusieurs générations sous le même toit. Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet aujourd'hui, vous pouvez aller lire cet essai à la place, très instructif bien qu'un peu daté ! Car mon sujet n'est pas exactement là... Alors sans plus de cérémonie faisant un zoom et passons, comme intitulé dans le titre,  le "Pardon" à la loupe !

    On vient de le voir les japonais disent merci en s'excusant d'avoir "déclenché une dette future" qu'ils devront à leur interlocuteur, qui leur a rendu service... A cette lecture, la question que ça m'a posé c'est : et en Europe qu'en est-il du pardon ? Pourquoi et de quelle manière s'excuse-t-on ?

    En France on demande très peut-être trop... souvent aux enfants de demander pardon. Et la formulation m'a toujours interpellée. "Je m'excuse" comment peut-on s'excuser soi même ? "Excuse moi" bon c'est peut-être mieux. Et puis au moins ça laisse à l'autre le droit de dire "non je t'excuse pas !" Parce qu'à la fin, à toujours demander "pardon" à tout va, on finit par être "désolé" de tout ou "désolé" de rien... Il y a ceux et celles qui s'excusent sans raison, culpabilisés par tout, à côté de celles et ceux qui acceptent trop facilement les bonnes et même les mauvaises excuses. Celles et ceux qui pensent que s'ils disent "pardon" tout sera immédiatement pardonné ou arrangé. "Dis pardon au verre que tu as brisé... Est ce que ça le réparera ?"  Mais aussi ceux et celles qui refusent de demander pardon, parce qu'ils n'ont rien à se reprocher, parce qu'ils n'en ont pas envie, parce qu'ils n'ont pas compris qu'il y avait un réel problème, parce qu'ils sont dans le déni, parce que "ça ne changera rien" et etc... la liste est loin de s'arrêter là.

    Prenons le temps puisqu'il le faut aussi généralement pour pardonner de remonter étymologiquement le sujet : pardon vient du latin per donare ce équivaut à "faire don de quelque chose", en gros c'est celui qui est offensé qui a le pouvoir d'accepter la demande de l'offenseur. Vais-je lui faire don de ma résilience et passer outre le fait que j'ai été blessé ? Ne nous le cachons pas, nous voyons de suite que tout est une question de point de vue, de valeur, de culture encore une fois ^^, mais surtout de bon sens, et de gravité des choses ! C'est un terme qui a traversé les frontières européennes avec les langues latines, puisqu'en Italie on a droit à "Perdono" pas très loin de son homologue espagnol d'ailleurs et en anglais "Pardon" s'écrit de la même manière même s'il se prononce différemment. Pour les Excuses c'est un peu pareil ! Mais d'où vient-il ? Et bien... Vous connaissez Accuser ? Excuser c'est son contraire ;) Cuser vient de Causa la cause "Ac-cuser" c'est mettre en cause (pour un acte) et "Ex-cuser" c'est dédouaner quelqu'un de cette cause... Et du coup il y a une notion de juridiction derrière, on juge l'auteur - coupable ou non coupable this is the question - à savoir si on va l'inculper ou le disculper en fonction des raisons de son acte, pour lequel il demande "pardon". Et j'en reviens à l'idée de départ que des excuses, à mon avis, peuvent être refusées...

    Quand au désolé pour hier soir... il vient du latin desolare, "ravager, dépeupler" et il met en scène le sentiment de peine, de regret. Ce qui est intéressant c'est les autres emplois du mot "désolé" et des mots de la même famille comme "désolation", "désolement". Quand on dit que "tout est désolé", en parlant d'un lieu, on a de suite la notion de solitude, de sécheresse, de vide, de fléau, d'affliction, ou de pauvreté et peut-être même quand on y réfléchit, une image de fin du monde, d'apocalypse genre la désolation de Smaug le dragon de Bilbo le Hobbit... Bref ce mot a peut-être perdu de son sens profond d'origine car le terme premier semblait contenir tant de sentiments démesurés pas toujours adaptés aux situations les plus banales de la vie quotidienne comme par exemple quand on dit "Désolé j'ai eu un contretemps, j'aurais dix minutes de retard."   

    En parallèle si on s'intéresse à l'allemand, on retrouve le même type de formulation désolé et pardon vont se traduire par "Es tut mir Leid". Leid venant de douleur, on y met aussi des sentiments, mais cela engage plus la personne concernée avec la présence du "mir" (représentant le je) qui implique dans la phrase  littéralement "ça me fait mal" donc des excuses grandement basées sur le ressenti. "Die Entschuldigung" (une excuse) et "Entschuldigen Sie mich (bitte)" (excusez moi svp) quant-à-eux sont basés sur le terme de "Schuld", qui exprime le ressentiment de la faute, la culpabilité à laquelle on ajoute le préfixe -Ent. Il cherche, ici aussi, à marquer l'opposition "schuldig" être coupable (responsable d'une faute) versus entschuldigen être déculpabilisé.

    A peu de chose près on peut dire que pour ce qui est du pardon et de la faute voir même du pêché oserais-je dire, suivez la suite de mon raisonnement vous comprendrez..., les origines européennes du mot se rejoignent ! A mon avis, cela est fortement lié à une histoire de culture chrétienne commune, datant du Moyen-Âge, qui avait coutume de se confesser, de demander pardon et de "pardonner à ceux qui l'ont offensé".  

     

    Concrètement (ou pas) dans une image plus laïque en métaphore filée et peut-être, un peu plus parlante (ou pas), ça se passe comme ça :

    Le tribunal du pardon (votre cerveau) est ouvert pour rendre justice (d'un acte commis à l'encontre de votre personne) l'avocat de la défense (souvent l'auteur lui même ou parfois un médiateur) devra se justifier des faits pour lesquels il s'est rendu coupable/responsable. Pour cela il va devoir prouver sa sincérité devant les juges pour éviter de rester sur le banc des accusés. Le verdict sera rendu par le tribunal du pardon, coupable ou non-coupable, circonstances atténuantes ou aggravantes, ... et parfois plus que des mots d'ex-cuses, il faudra avoir recours à des actes réparateurs pour sortir libérés du poids plus ou moins lourd de la responsabilité pour laquelle nous étions remis en cause.

     "Pardon" à la loupe 

    Pour conclure, en ces temps de conflit en Europe, j'ai trouvé opportun de sortir cet article en construction depuis un moment... Accorder le pardon pour des crimes contre l'Humanité, contre le droit humain. Peut-on s'en sortir avec des seules excuses publiques verbales ? Voilà de quoi nous faire réfléchir sur notre relation au pardon, au travers de son étymologie et des valeurs culturelles qu'il brasse. Réfléchir aussi sur nous et notre lien avec lui. Car oui... Et nous ? En tant qu'individu, comment et quand demandons-nous pardon ? 

     En espérant que cet article aura éclairé votre lanterne comme la mienne :) suite au prochain épisode...

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Pour améliorer son dessin et ses techniques il n'y a pas de secret : il faut dessiner souvent !

    C'est pour ça que nous avons lancé un petit défi avec Becky et sa sœur, un thème par jour et un dessin "type coloriage" à réaliser. Nous avons fait une dizaine de dessin au total, je vous en livre ici quelques uns avec les thématiques imposées en description. Tout est pré-dessiné au crayon HB 2 1/2, puis repassé pour faire un coloriage avec des stylos Staedtler pigment noir de taille 0.05, 0.1, 0.2, 0.3, 0.5 et 0.8 pour le plus épais.  Et non ce ne sont pas des Faber Castell mais ils sont tout de même allemands ! Les miens ont rendu l'âme l'année dernière pendant les derniers coloriages du confinement ! Cependant ils sont très confortables et agréables au tracé les remplaçant très bien. ;) Pour avoir un ordre d'idée du temps que ça prend, en moyenne je passe de 30 minutes pour les plus simples sans détails à 2h voire un peu plus de 3 pour ceux de la Jungle et de la Corée... par dessin.

     

    Princesse OlympeThème : Princesse Féministe

    Blabla sur la composition du dessin : Dans mon idée cette princesse était forcément guerrière allez savoir pourquoi XD et je voulais absolument la faire de dos pour corser le défi. Mais il me fallait une idée pour la rattacher au féminisme, et à leur combat. Je me suis donc posée la question : "Pourquoi part-elle en guerre ?" C'est là que j'ai eu l'idée de la raccrocher à une citation d'Olympe de Gouges où elle lance un duel à Robespierre par ces mots "Je te jettes le gant du civisme. L'oseras-tu ramasser ? Trace sur cette affiche l'heure, le jour, le lieu du combat. Je m'y rendrai. " Notre princesse féministe est donc Olympe se rendant au combat contre Robespierre pour la déclaration universelle des droits des citoyennes. Pour les détails de la robe je voulais marquer l'égalité en représentant sur sa robe type kimono les deux symboles asiatiques de l'impératrice et l'empereur pour renforcer le port du diadème et la condition de "princesse" soit respectivement la lune et le soleil.

    L'arbre soleil

     

     Thème : Je veux du soleil !

    Blabla sur la composition du dessin : Je suis partie de l'esquisse d'un arbre devant un soleil qui emplit la totalité de la page. Ensuite j'ai eu l'idée d'en faire une île comme dans Laputa, et d'en faire un mandala bien structuré. A vrai dire, sujet plutôt bien maitrisé sans trop de prise de risque sur celui-ci. Je restais dans mes thèmes de prédilection : arbre, flammes, fleurs et petits motifs ! Je me suis fait la main l'année dernière avec le début des coloriages type mandala, maintenant je commence à maitriser.

     

    Ruines perdues dans la jungle

    Thème : Jungle

    Blabla sur la composition du dessin : On va pas se mentir ce n'était pas trop dans mes thématiques habituelles... du coup j'ai pensé de suite à faire un temple abandonné dans la jungle indonésienne avec un tigre qui se repose dessus. Autant vous dire que quand j'ai commencé à composer mon temple en ruine avec les arbres, les sculptures, je me suis demandée où j'allais mettre mon tigre... Et puis finalement je n'ai pas voulu me lancer dans le dessin d'un tigre par peur de le louper et ça, ça m'aurait beaucoup embêtée vu le temps que j'avais passé sur tous les détails de fond. La perspective a été plutôt compliquée à travailler ainsi que les textures des pierres, et les statues parce que ce n'est pas un domaine dans lequel j'excelle ! Un véritable entrainement !

    Balin pour vous servir !

     

    Thème : Balin, pour vous servir.

    Blabla sur la composition du dessin : La ressemblance n'est pas vraiment mon fort, et cette thématique était un vrai défi avec un grand D. Pour que l'on puisse reconnaître au premier coup d’œil Balin parmi les autres nains, je me suis lancée dans les compositions plutôt précises des motifs de sa tunique pour compenser mon manque de fidélité au modèle. En plus, j'ai renforcé l'idée de sa provenance du film de Bilbo le hobbit par la fameuse porte ronde de Cul-de-Sac. :) L'allusion au "pour vous servir" s'est transformée en service à thé, dédicace à la chanson du début du film et à l'antique vaisselle de Bilbo qui offre aussi du thé à Gandalf dans le Seigneur des Anneaux, tout est lié je vous dis. Je suis plutôt contente du résultat final.

     

    Le Mordor ? J'adoooore ! Thème : Carte postale (contrainte A6)

    Blabla sur la composition du dessin : Nous venions de faire Balin... Et à la question : "Voyons... dans quel endroit saugrenu et inhospitalier, on ne passerait sûrement pas ses vacances et d'où on enverrait encore moins une carte postale ?" la réponse a été sans équivoque pour moi : Le Mordor ! Et la rime a suivi J'adooore ! Je tenais mon sloggan, on s'y met ! Le roi sorcier d'Angmar, n'avait plus qu'à enfiler ses lunettes de soleil et déguster son cocktail en posant devant la montagne du destin et Barad-Dûr et on y était en vacance au Mordor. J'ai vraiment apprécié de faire celle-là ça changeait un peu des coloriages sérieux de d'habitude. A mon grand étonnement celui-ci est allé plutôt vite, tout est au stylo 0.1 et 0.05 vu le format.

      Corée du sud modernne-tradition

    Thème : Corée du Sud entre tradition et modernité

    et non ce n'est pas un sujet de thèse mais bien la thématique du dessin XD

    Blabla sur la composition du dessin : Sur ce thème j'avais tout un tas d'idées qui nécessitaient chacune, plusieurs heures voir jours de travail ^^ : des bâtiments modernes et la cité impériale par exemple, ou un versus entre la tradition et la modernité de chaque côté de la carte du pays dessiné au milieu... Bref mes carnets de Corée étaient prêts à être déballés. Puis sur idée et conseil de ma sœur pour me décider, j'ai représenté la modernité par le téléphone portable, la carte bleue, les mangas et les écouteurs au premier plan et au travers la tradition, avec le palais, le hanbok et le haechi petit lion ailé symbole de Séoul. Le tout regroupé autour du drapeau coréen qui lie les deux parties. Travail surtout sur les mains et le téléphone à l'échelle, qui a été un vrai défi de ressemblance et pour reproduire deux fois à l'identique le dessin de la "photo".

     

     

    Enjoy it ! Et à bientôt pour de nouveaux dessins !

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Comme son nom l'indique l'Omu-rice オムライス est une omelette (omu) au riz sauté amélioré (rice) ! Voilà encore un plat japonais bien inspiré des recettes occidentales. On l'entend à sa sonorité, on le voit à son écriture en katakanas, et on le devine à ses ingrédients. C'est donc une recette dite yōshoku (洋食 « cuisine de l'Ouest ») terme employé pour désigner les recettes empruntées ou inspirées de l'occident et réadaptées. Un comble vous me direz car je fais exactement la même chose : je garde le concept et je l'adapte à la sauce Utopim'ste !

    L'Omurice (オムライス) façon Utopim'steL'Omurice (オムライス) façon Utopim'steL'Omurice (オムライス) façon Utopim'steL'Omurice (オムライス) façon Utopim'steL'Omurice (オムライス) façon Utopim'ste

    Il y a sûrement ailleurs des recettes bien plus spécifiques et bien gardées ou pas de ce plat que je vous laisse tout loisir de consulter.

    L'Omurice (オムライス) façon Utopim'steQuant-à moi ? Généralement c'est un plat que je fais quand il ne me reste pas assez de wok et/ou de riz pour un seul repas, ou quand les quantités de ce même wok ne sont pas adaptées au nombre de convive. C'est très simple et rapide :

    1) Faire un mélange de wok aux légumes et de riz que l'on fait revenir dans la poêle ou le wok avec un fond d'huile en fonction des quantités. Puis réserver le tout.

    2) Faire une ou plusieurs "crêpes d’œuf" en fonction du nombre d'invités. C'est l'équivalent de petites omelettes plates et c'est très simple à réaliser. Il suffit de cuire comme une crêpe d'où son nom un œuf battu avec quelques gouttes de sauce soja salée.

    3) Mettre la préparation à base de riz réservée dans l'étape 1 à l'intérieur de cette belle crêpe, et refermer comme un chausson aux pommes dans l'assiette ! TADAM ! Le tour est joué ! C'est presque prêt.

    4) Le must du must c'est, sur le dessus, de l'agrémenter d'un joli dessin avec du coulis, du concentré ou de la sauce tomate. Si vous aimez aussi le gochujang 고추장, la pâte de sauce pimentée coréenne, vous pouvez aussi en rajouter un peu mélangé à la tomate : ça corse le goût. Même si là, on s'éloigne beaucoup de la recette traditionnelle qui se décore de ketchup puisque plutôt à destination des enfants !

    Bref voilà comment réussir un petit repas improvisé ! Itadakimasu (頂きます) ! Merci pour ce bon repas et bon appétit bien sûr ;)

    Enjoy-it ! <3

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    1 commentaire
  • Tipps de prof : La boite magique !Et ça y est nous voilà repartis pour une semaine d'école à la maison ! C'est donc l'heure de parler un peu pédagogie et de vous parler de mon année scolaire actuelle par la même occasion.

    Cette année j'ai commencé comme professeure des écoles remplaçante et j'ai tourné dans quelques écoles avant d'être placée sur un remplacement long jusqu'à juillet. J'ai donc à charge des maternelles ça faisait longtemps ! après ces dernières années chez les CE2-CM1. Et pour l'occasion j'ai créé et utilisé un petit outil que je vous partage ici aujourd'hui. Un de mes Tipps bien utile : la boite magique !

    C'est une petite valisette qui ne s'ouvre que quand le silence est complet, dans laquelle j'ai caché des petits objets divers. En fait ce sont différents moyens de retourner au calme après la pause récréation, un temps un peu agité ou autre. J'avais déjà des boîtes à musique dans ma classe les deux années précédentes notamment pour marquer le temps d'anglais ou quand nous venions de faire une activité un peu bruyante ou dispersée pour retrouver l'attention du groupe classe. Cela marchait très bien et c'est pourquoi j'ai décidé de garder le concept en le rendant portatif...

     

     

    Le contenu actuel de ma boite présentée par Nara, mascotte indétrônable :

    Tipps de prof : La boite magique !

    - Quatre boites à musique : trois avec manivelles manuelles, une automatique, que j'actionne par en dessous à l'abri des regards indiscrets "comme par magie"

    - La fée grelot : c'est un petit grelot avec des ailes en crépon, que l'on passe de main en main sans faire trop de bruit pour la laisser se rendormir dans la boite où elle se repose car elle s'est blessée dans une tempête dernièrement (son aile était cassée).

    - Une petite maracas à secouer, elle est remplie de riz. Je pensais en fabriquer d'autres avec différents contenus afin de varier les bruits.

    - Un "pouet pouet" qui en classe de maternelle fonctionne très bien : "Je me lève. Je me rasseois. Et oh ! Mais... ça fait du bruit ? Tiens c'est bizarre ! D'où ça vient ??" Je les fais se lever et se rasseoir chacun leur tour pour qu'il ait le plaisir d'entendre le bruit pour eux.

    - Une balle à se faire passer dans la classe sans la laisser tomber au sol. C'est un jeu que j'ai utilisé souvent dans les cours de langue (français en Allemagne ou anglais en France) afin de faire poser les questions à tour de rôle en s'envoyant la balle au travers de la classe. Pour les grands c'est donc lancer/attraper sans faire tomber. Pour les petits c'est passer de main en main sans rouler par terre. :)

    - Une boite avec des dés multicolores, à jeter pour savoir combien de fois il faut faire l'action demandée. La dernière fois nous avons fait une formule magique avec par exemple : toucher la tête 4 fois, frapper dans les mains 2 fois, toucher le pied 1 fois et claquer des doigts 3 fois pour pouvoir réouvrir la boite magique et sortir une boite à musique.

    Cela marchait très bien sur des remplacements courts car je pouvais sortir quelque chose de différent à chaque fois. Pour mes élèves actuels, comme c'est un remplacement long, ils ont commencé à se lasser. Je vais essayer de trouver de nouvelles idées pour réactualiser ma boite magique :) Si vous avez des idées n'hésitez pas à partager !

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire