• Cela faisait un bon moment que je me disais "un jour j'irais à l'Opéra" parce qu'après tout en tant que référent culturel des enfants dont on a la charge, on se doit d'avoir tester tous les lieux de cultures existants. J'avais quelques réticences, car je ne savais pas réellement si j'étais capable de rester plus de 4h assisse à écouter un Opéra classique, ou un orchestre jouer le best-off de Mozart... Après tout quand il s'agit de concert, je suis plutôt debout à sautiller qu'assise à regarder sagement... C'est en tombant sur une affiche de l'Alte Oper de Frankfurt que je me suis décidée "Live in Concert - Le Seigneur des Anneaux - Chap.I La Communauté de l'Anneau"

    Je ne savais pas ce qu'était un live in concert, je ne savais pas s'il fallait arriver en avance, je ne savais pas si j'avais le droit d'apporter à manger ou à boire, je ne savais pas s'il y aurait une vraie pause, je ne savais pas si ça allait durer longtemps, je ne savais pas si je pourrais entrer en jean et en basket,...

    Bref le flou total, mais j'ai pris mon billet....

     

    On peut pas tout à la fois siffler l'apéro et l'opéraOn peut pas tout à la fois siffler l'apéro et l'opéraOn peut pas tout à la fois siffler l'apéro et l'opéra 

     

    Arrivée dans ma boite aux lettres en avance, il a trôné là, au milieu de ma chambre, en attendant son heure... Et puis le Jour-J est arrivé, je me suis mis sur mon 31, bien qu'on soit le 28, j'ai pris mon billet, et je me suis rendue à l'Opéra. Si l'Alte Oper de Frankfurt a gardé son extérieur d'aspect ancien, c'est qu'il a été reconstruit à l'identique après la guerre qui l'avait détruit, comme pas mal de monuments en Allemagne, l'intérieur quant-à-lui est moderne, et on se demande si on est bien rentré dans le bon bâtiment. Je monte impatiente les volées d'escaliers qui me séparent encore de ma place, où je m’assoies curieuse.

     

    On peut pas tout à la fois siffler l'apéro et l'opéraLe chœur arrive en premier, puis les musiciens de l'orchestre, les deux solistes et pour terminer le chef d'orchestre. Et enfin commence à me chatouiller les oreilles, les premières notes familières, et connues par cœur : je replonge dans la Terre du Milieu, et je me rends compte qu'elle m'avait manquée ! En fond sur l'écran géant, passe le film en version originale sous-titrée allemand, la fameuse OmU. C'est donc ça le Live in Concert, ça veut dire, que l'orchestre va jouer tout le film la bande son rien que pour nous !

    Le film prend ainsi une toute autre proportion, car en effet dans un film comme le Seigneur des Anneaux, la musique est indissociable du film lui même. Si on finit par ne plus faire attention à la musique quand on regarde un film, ici elle reprend sa véritable place, pour rendre celui-ci encore plus saisissant notamment la mort de certains personnages. Encore un des parents pauvres du cinéma, un délaissé (un peu moins que les cascadeurs tout de même puisqu'il est lui oscarisé) et pourtant sans lui le film est fade, plat, sans émotion. A les voir jouer quasiment en ininterrompu, on s’aperçoit pleinement, que dans un long métrage comme celui-ci c'est plus de 90% du film qui est instrumentalisé, rien n'est laissé au hasard, et tout devient plus fort, plus intense. Un boulot de titan, pour retranscrire un monde tel que celui de J.R.R. Tolkien et donc un grand merci au compositeur de ce chef d’œuvre : Howard Shore, ce musicien canadien, qui n'a d'ailleurs pas reçu pour rien deux oscars. Un pour la bande originale du film la Communauté de l'Anneau et un autre pour celle du Retour du Roi.     

     

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  • Quand on est à l'étranger, on se sent un peu responsable de l'image de son pays d'origine dans le pays d'accueil. Car d'une simple action, d'une simple phrase, ou d'un simple mot, on peut tout à la fois renforcer les stéréotypes, ou alors les démonter de A à Z. Et il se trouve que c'est comme ça... PARTOUT !

    Remarque : Dans la suite de l'article j'emploie toute une gamme de "Schtroumpf*" mais c'est remplaçable par toutes les nationalités possibles dans tous les pays possibles à vous de remplacer le mot par la nationalité de votre choix, et le tour est joué ! Si vous voulez tout tester, vous pouvez relire l'article à l'infini...

    Riz au lait vs Milchreis : and the winner is...Pour vous le démontrer correctement, commençons par le commencement... Une fois passée la frontière, on s'entend souvent dire après un quelconque acte banal de la vie quotidienne : "C'est bien schtroumpfais* ça !" et on s'insurge en soit-même : Mais pas du tout ! On se demande donc de plus en plus régulièrement, et cela pour tout et n'importe quoi,  si ce que l'on fait est typiquement Schtroumpfais* ou non... D'ailleurs on se dit même parfois qu'on n'est pas si Schtroumpf* que ça... On en est même bien loin, du Schtroumpf* considéré comme "authentique". Et il arrive toujours un moment, où, on se sent un peu tiraillé entre deux modes de vie plus ou moins différents, et même pire, pris à parti pour choisir un camp : pays d'accueil contre pays d'origine ! C'est ce que j'appellerai : "la question piège".

    Et bien souvent l'assemblée la pose cette question, de manière complètement innocente et détournée, les yeux remplis de curiosité. Parce que oui, l'avis de la Schtroumpfette*, est une curiosité... Il faut toujours demander l'avis de la Schtroumpfette* ! Comme ça on aura l'avis de TOUS les Schtroumpfs* ! Et ça tombe avant que tu n’aies le temps de t'éclipser : "Et toi t'en penses quoi ?"  Oups... Ben c'est à dire que... En fait moi... J'essayais juste de me sauver en douce avant qu'on me demande mon avis tu vois...  Bon c'est un peu loupé... En plus, avec un peu de chance y a même l'Imbécile qui ricane sous cape dans un coin "Alors la petite Schtroumpfette* ? On s'est bien habituée à la mode du pays ? Où t'es restée chauvine ? Genre... blabla c'est mieux au pays des Schtroumpfs !" Sisisisi tu sais c'est le relou de service qui est sceptique de ton engouement dans le pays d'accueil depuis le début. Celui qui a été nourri aux stéréotypes dès le biberon, passe son temps à mettre tout son entourage dans des cases, possède une objectivité très restreinte et une tolérance quasi-inexistante. Tu peux te féliciter d'abord qu'il n'y est que lui, parfois ils sont toute une armée...

    Une fois que la question piège a été posée sur le tapis, impossible de reculer ! Dans les deux sens du terme, parce qu'en plus derrière toi y a un mur... Fallait pas essayer de se sauver dans le couloir. Donc tu passes au plan B, chercher dans l'assemblée un soutient ou un bouc émissaire : un camarade Schtroumpf* expatrié lui aussi ou même un Schtroumpfophile*... Vite vite... Pas de chance ce soir, aucune trace de ces deux individus, dont la présence aurait pu être salvatrice. Ce soir donc, il va falloir se débrouiller seul(e) ! On remonte ses manches et on donne son avis en étant très vigilant sur tout et n'importe quoi, enfin parfois surtout sur n'importe quoi... Et ce sans raison valable et logique... Pourquoi ? Parce qu'on est soudain étonnamment stressé... Pour deux bonnes raisons : Tout d'abord parce que la quasi-totalité des personnes présentes à ses deux yeux braqués sur nous et le verre en suspend à la main, et puis aussi parce qu'on se sent légèrement responsable de ce que pourra penser, la majorité de l'assemblée ici-présente, après notre discours, sur l'ensemble des Schtroumpfs* dans le monde. Surtout si c'est la première fois qu'ils rencontrent un Schtroumpf* de leur vie ! Ce qui fait qu'on finit bien souvent par dire une énorme bêtise. En bafouillant en plus... A ce moment là, on n'est absolument plus sûr de savoir si c'est un avis de Schtroumpf*, un avis de locaux, un avis Locotroumpf, un avis exotique, un avis à côté de la plaque, un avis de tempête, ... 

    C'est à ce moment là donc, que je me lance pas très rassurée... Il y a des choses pour lesquelles on fini par prendre parti, parce que tout simplement ça correspond plus à sa manière de vivre et de penser. A un moment, j'ai dû choisir mon camp sur un sujet HAUTEMENT SERIEUX, et mea culpa en ce qui concerne le Riz-au-Lait j'ai choisi le Milch-Reis sans hésiter ! Parce qu'à vrai dire le manger chaud sortant de la casserole avec, saupoudré dessus, de la cannelle et du sucre, je ne peux vraiment pas y résister !

    Pour conclure : à l'étranger parfois d'individu, on passe à groupe d'individu. Beaucoup d'expatriés restent en effet entre-eux, plutôt que de faire face à la population qui vit dans le pays où ils ont pourtant choisi de vivre... J'en reparlerais peut-être plus tard, parce que c'est pas vraiment comme ça que je conçois personnellement l'expatriation... Et cette perte d'individualité tout à coup, ça fait (très) bizarre. Si tu ne t'étais jamais posé de question sur ton pays d'origine jusque là, ben tu t'en poses des tonnes. Et finalement tu redécouvres ton propre pays , au travers des yeux des locaux ! Et c'est pas si mal du tout, tu apprends à l'apprécier autrement, à te détacher de la pression qui pèse sur toi afin d'éviter de te retrouver dans les situations citées plus haut, pour mieux en rire et t'en moquer.

    Au bout du compte on prend pleinement conscience que nous sommes tous des citoyens du monde qui adoptent les habitudes seyant le mieux  à notre caractère et à notre façon d'être, n'en déplaise à l'Imbécile... Et ça se ressent particulièrement dans les villes comme Frankfurt, ou plus de 133 origines différentes Sachant qu'il y a quasiment 200 pays dans le Monde, et plus de 300 peuples différents ça nous amène à un rapport entre 33 et 50% des nationalités représentées dans une seule et même ville ! se côtoient au quotidien, entre différences culturelles, historiques, religieuses, philosophiques et etc...

     

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  • Cela faisait un bon moment que je n'avais pas plongé dans une ambiance de concert.

    Je n'avais pas mis les pieds dans un festival de musique depuis juillet 2016 à Périgueux au Sans Réserve, où avec Becky et Merry Curry nous avions fait un tour au sympathique "Dedans-Dehors", qui nous avait fait voyager du côté des Balkans, et au royaume musical du métal revisité par les cuivres. Thundertruck powa ! Merry Curry qui aime bien (tout comme moi) les petits festivals de musique en extérieur, vu que c'est elle aussi qui m'avait emmené aux Campulsations l'année d'avant...

     

    Une sortie à la francfourtoise : un concert à la Brotfabrik !

     Du coup quand la Slacklineuse une amie de l'échange en poste aussi à Frankfurt m'a proposé d'aller à la Brotfabrik, voir un groupe d'électro-swing, je n'ai pas longuement hésité avant de répondre un "oui !" définitif et sans condition, avant même de savoir si ça allait me plaire...

    "C'est un groupe strasbourgeois, ils s'appellent Lyre le Temps ..." Bon  je me dis que je vais écouter une chanson avant d'y aller tout de même... Je tombe sur la première référencée soit : Looking like this ... Je me dis "C'est pas mal :) ça ressemble un peu à du Caravan Palace mélangé à du Chinese Man !" et je m'arrête là en me disant, je verrais le reste en live, comme ça, ça me laisse la surprise.

    Jeudi 16 mars à 20h, heure du concert, c'est donc cinq touristes franco-allemands, car aucun de nous ne connaît plus que ça le groupe, qui débarquent à la Brotfabrik... Ambiance tamisée aux projecteurs, la petite salle conviviale parait comme enfumée dans la lumière bleue... On se place tous devant à gauche, chacun comme à son habitude. Et bah tiens ça nous fait un nouveau point commun ! Puis le DJ-mixeur à la Oaistar, débarque pour chauffer un peu l'ambiance, et enfin tout le groupe ! En plus, on est devant le bassiste/contrebassiste : yeah... Et ça commence, ça donne envie de bouger, de danser et puis l'Utopim'ste reprends le dessus : ça commence à sautiller sérieusement après les quatre premières chansons. On peut dire que oui ça m'a plu ! Surtout de retrouver cette ambiance de concert un peu alternatif, qui m'avait à vrai dire manqué.

    Nous avons donc continué ainsi, non pas jusqu'au bout de la nuit, mais jusqu'au bout du concert ! Comme il commençait à se faire faim, je me suis rappelée mes sorties de soirée un peu identiques en Erasmus, où les boulangeries ouvraient et l'odeur nous faisait nous arrêter, affamés, pour nous restaurer un peu, avant d'aller se coucher tranquillement...

     

    Et un petit coup de jump pour About a trauma drum !!!! Et pensée pour Becky qui me voit sûrement sautiller à des kilomètres de là XD

    => Bon en vrai je saute pas aussi haut hein... On est d'accord !

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  • Hier nous étions déjà ! le 20 mars 2017 ! Premier jour du printemps et ça m'a donné envie de dessiner. Je me suis donc lancée au crayon à papier mal taillé... parce qu'en ce moment je suis une feignante complète, je gribouille partout avec le même crayon, sans passer à l'encrage... et sans penser à le retailler --'

    Quand arrive ma saison préférée... 

    Qui dit PRINTEMPS dit forcément FLEUR ! Dans tous les parcs de Frankfurt am Main, les jardinières et jardinets, jusque dans les minuscules coins d'herbes sur les bas-côtés, les cerisiers et d'autres arbres fruitiers sont fleuris, et les crocus déjà fanés ont laissé place à différents types de narcisses, aux jacinthes, aux primevères et à toutes les autres plantes à bulbe qui existent...Bref ça sent le printemps, les degrés en plus et les beaux jours !

    Et ce sont les élèves de deuxième année qui sont aux premières loges du spectacle : pour eux la visite du Palmengarten sorte de jardin botanique de Frankfurt s'impose. C'est pour cela que toute fière de moi je lance à ma collègue qui s'apprête à partir en VO :

    "OOOOH so schön ! Das muss bluhtig sein !" à prononcer oh zo cheun dasse mousse bloutiche zaï-ne en me basant sur le verbe blühten qui signifie fleurir, et en rajoutant un "ig" réservé aux adjectifs, je pense avoir formé le mot "fleuri" mais en fait non... Parce que vue la tête de ma collègue elle n'a pas compris ça... En réfléchissant je me dis que là, ça sonne "Blutig" et que ça, c'est pas terrible, parce que ça veut dire "sanglant" (Blut : sang + "ig" adjectif). Du coup elle a du comprendre que je suppose qu'il va y avoir des morts parce que ses élèves sont pénibles... Gênée je rigole, et je reprends "blühtig ! Blühtig nicht Blutig !" (le tréma transformant le "ou" en "u"). Bien essayé sauf que ma collègue ne comprend à priori pas plus et me lance en VOSTFR : "Tu veux dire quoi en fait ?" .

    Inventer des mots en se basant sur une logique ça fonctionne bien sauf que... ça ne marche pas à tous les coups ! Encore moins quand on mélange deux règles de grammaire en voulant bien faire !

    Pour conclure, et pour les germanophiles qui ne le savait pas encore, en allemand l'adjectif fleuri est créé avec le participe passé de blühten : et c'est blühend donc...

     

    Tout ça pour dire que je vous ai concocté une jolie fleur dont les huit tiges représentent chacune une langue différente : défi lancé !

    Serez-vous trouver lesquelles ?

     

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  • Si vous êtes quelqu'un qui a déjà appris une langue étrangère vous connaissez forcément cette fameuse catégorie des mots appelés "faux-amis", ceux qui semblent être les mêmes à l'oreille que dans notre langue maternelle, et qui en fait veulent dire tout autre chose. Mais saviez-vous qu'il existe aussi une catégorie plus fourbe que les "faux-amis"  ? Des mots qui sonnent pareils, signifient la même chose, que l'on utilise au quotidien et pour lesquels tout semble aller pour le mieux quand tout à coup... On s’aperçoit qu'en fait, pas vraiment... Le mot dont on avait une représentation particulière prend tout à coup un autre sens, quand on se rend compte que pour les autres, celui-ci n'englobe pas tout à fait le même concept...

    Cela peut venir des valeurs du pays, ou d'on ne sait où... Car derrière un mot, il y a toujours un concept, et ce concept est déjà différent pour tout un chacun, alors si en plus les langues s'en mêlent... Le pire ? Cela peut venir de mots anodins comme le thé, à priori rien ne différencie le mot français "THE" de son voisin allemand "TEE" (sauf une toute petite lettre peut-être). Enfin mettons nous d'accord ce Tee parle à tout le monde (non cela n'a rien à voir avec le golf !). Et bien figurez-vous que non, quand on y regarde de plus près, ce n'est pas tout à fait la même chose que l'on met derrière...

    Vous reprendriez bien un peu de thé ?Je me rappelle qu'une de mes amies allemandes, très étonnée avait douté de ma santé mentale quand je lui avais proposé un soir une "infusion"... Et pour cause en allemand eine Infusion c'est une perfusion au sens chirurgical, notre faux-ami a bien ri de nous et de notre confusion. Mais le fourbe caché dans l'ombre du faux-ami ricanait déjà de la suite des événements. J'ai rassuré mon amie, nous n'allions pas nous rendre à l'hôpital ce soir je lui proposais juste une tisane... "Aaaaaah un thé ?" A-t-elle demandée. Et là j'ai eu bien du mal à lui expliquer que non ce n'était pas du thé justement... 

    Pour les allemands, Tee englobe à la fois le thé, le rooibos, les tisanes, les infusions et que sais-je d'autre. De manière générale ein Tee, c'est n'importe quelle plante trempée dans de l'eau chaude. Mais pour les français, "Thé" c'est une plante en particulier. Le "Thé" est donc produit à partir des feuilles de théier et par extension, cela ne pourra pas être du Rooibos qui provient d'un autre arbuste, ou de la menthe poivrée (que l'on déguste beaucoup plus du côté allemand) ou encore de la camomille, qui sont elles des plantes herbacées.

    Finalement en proportion je pense que les allemands apprécient plus particulièrement les tisanes, contrairement au français qui préfèrent le thé justement... Quelles sont mes sources ? Les rayons Tee France/Allemagne et les placards de la salle des maîtres, où trône la bouilloire à côté de la cafetière. Si en France je trouvais parfois des thés noirs ou verts bien cachés sous les paquets de café, ici je me retrouve avec infusion au gingembre, à la myrtille, à la pomme, aux épices ou des mélanges non identifiés... Et quand je tente de m'acheter un thé en grande surface, j'ai un plus large choix de tisane que de réels thés, qui restent très basiques. Vous trouverez une infusion pour quasiment tous les goûts et tous les maux, il y en a même une qui s'appelle "l'amour brûlant" ou Heiße Liebe, parfumé à la framboise et à la vanille. Pour ceux qui aiment boire des thés parfumés, il faudra se tourner vers des magasins spécialisés appelés Teeladen mais en se demandant s'il y a vraiment du "thé" dedans ;)

     

    Vous allez me dire que cette anecdote est peu utile pour votre culture générale... Que nenni, avec des informations comme celles-ci, vous pourrez ainsi briller au "Tea Time" de la reine d'Angleterre, quand vous y serez invité(e)s ! Et cela vous évitera sûrement quelques surprises, en précisant votre commande de thé, assis(e) en terrasse d'un café allemand au soleil, un plaid sur les genoux, afin d'avoir un vrai thé vert (ein grüner Tee) et non pas une infusion au fenouil (ein Fencheltee)...

     

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